1- Les turbulences géopolitiques
Dans quel monde vivons-nous ? Quel ordre international le régit? Il est en effet dépendant des rapports de forces qu’entretiennent entre elles les différentes puissances qui ont une influence sur la scène internationale. Un monde qui est passé par trois systèmes stratégiques depuis la SGM.
– Celui de la guerre froide (1950-1990) , un système bipolaire Est-Ouest fondé sur la rivalité stratégique et politique,
– Un système unipolaire marqué par la solitude et la suprématie incontestable de la puissance américaine,
– Un système stratégique fondé sur le retour à la force ( depuis 2001 ) créant un chaos stratégique , et des perturbations de tous bords ( un MO en ébullition , une Europe qui vacille, un Maghreb enflammé enflamme, une Afrique qui bouge, une Chine qui lance les routes de la soie en profitant des faiblesses des autres, une mondialisation économique malheureuse et une mondialisation politique douloureuse , le Brexit qui déchaine la démocratie anglaise et vacille la stabilité de l’Europe,, l ONU paralysée, le FMI et la BM de tous bords, l’OMS impuissante , le MO est en ébullition depuis la renaissance stratégique de l’Iran, une Corée du Nord qui annonce toujours le chaud et le froid, un Afrique qui n arrive pas a faire face a ses difficultés et a son décollage.
Dans ce système stratégique à l’œuvre, deux types de géopolitiques se sont développées pour rende le monde indéchiffrable et apocalyptique
Géopolitique de l’émotion : l’espoir, l’humiliation, la peur
Elles sont toutes les trois intimement liées a la notion de confiance
Géopolitique de l’effondrement : Déraison , irrationalité, la politique de l’instinct
2- les dimensions réfractaires de cette géopolitique
1- Politique d’abord: celle d un système de gouvernance mondiale devenu atone et défaillant et d’un ensemble de gouvernants qui abdiquent sans résistance devant l’arrogance américaine
2-Ethique et morale ensuite. La morale est de plus en plus souvent invoquée dans la conduite des politiques étrangères et des relations internationales, mais rarement mise en application. Et l’on constate qu’il y une inconscience réelle par rapport aux décisions qui sont prises a l échelle internationale. Et si la morale n’est pas appliquée de façon universelle, c’est tout simplement parce que la conception de la morale n’est pas unique ; On en revient a la formule du poète FERRE
« Ce qu’il y a d’encombrant dans la morale, c’est que c’est toujours la morale des autres ».
Et cette morale des autres s’explique par le mépris des valeurs et les assauts régressifs contre la démocratie ( une démocratie partout en régression ) et les violations des droits humains sans oublier les aventures incontrôlables et irréfléchies de certains dirigeants, ( D Trump et le dirigeant nord Coréen et d’autres).
3- Idéologique enfin
Toutes les idéologies, le socialisme, le communisme, le libéralisme, le néo libéralisme ont échoué pour ne laisser derrière eux que désarroi, injustices, inégalités et malaise. L’humanité a besoin d’une autre alternative qu’il va falloir développer et mettre a l’œuvre pour des actions concrètes et pragmatiques.
Partant du fait que la crise de nos sociétés contemporaines est de nature éthique et morale, plus qu’idéologique, il va falloir travailler sur les mécanismes et les outils pour mettre en place les fondements assurés et durable d’une société conviviale : une société ou l’on puisse vivre ensemble et « s’opposer sans se massacrer » ( ), dialoguer sans s’entretuer, coopérer sans s’enfermer, aimer sans haïr. Pour faire vraiment bouger les lignes, il convient, selon toute vraisemblance de ne pas rester a un simple éventail des diagnostics critiques sur tel ou tel point particulier, de dialoguer a l’infini sur telle ou telle crise, mais de considérer que c’est l’ensemble du fonctionnement et de la conduite de nos sociétés qui est défectueux et appelle à une révision radicale.
Le convivialisme peut être le sujet d’un débat planétaire pour une refondation sociétale et une reconstruction des valeurs pour donner naissance à une société conviviale avancée. La convivialité est l’un des axes majeurs que l on devrait développer dans les processus de socialisation et de développement des mentalités. Ce qui met en valeur l’importance du système d’éducation et de formation, des médias, des élites et des partis politiques.
3- Les paradoxes du monde
- Le fait religieux contre le fait civilisationnel
- Populisme contre démocratie
- Progrès contre régression
- Technicité contre pensée
4-Y a-t-il une solution ? Le monde peut- il progresser ?
Il y un fait aujourd’hui c’est que les habitants de la terre vivent une situation d’angoisse et de malaise par rapport a l’ampleur des conflits, des risques et des crises. Et paradoxalement, les gens ont tendance a idéaliser le passé, mais malgré les ordinateurs, l aviation civile, la technologie sophistiquée, la télévision et internet, les moyens performants de communication et d information,, personne ne songe a qualifier ce début 21eme siècle de « Belle époque », comme ce fut le cas pour le début du XXe siècle. Est-ce seulement parce qu’il y a plus de conscience et moins d’insouciance ?
Les moyens de rebondir et de changer sont plus importants aujourd’hui que hier. Il faudrait tout avoir le courage de les utiliser
Les tendances ne sont pas totalement négatives. Elles peuvent avoir pour résultat une amélioration des rapports sociaux et un renforcement de la démocratie. Le monde traverse plusieurs difficultés mais ce qui est important c’est que l’ensemble de l’humanité est politiquement actif. Et c’est dans l’existence de cette population qu’il y a le plus de raisons d’espérer. C’est du moins ma conviction personnelle.
Concrètement, que faire pour sauver le monde ?
- L instinct de conservation : c’est le changement (
Il faut bien admettre que le statu quo n’est pas tenable et que le changement est irréversible si nous ne voulons pas voir s’effondrer l ordre international et se précipiter un déséquilibre dangereux et vertigineux. Le statu quo est la recette du pire. On ne pet accepter la fatalité de la régression
- L’importance du savoir :
-pour une interculturalité positive en vue de la connaissance de l autre : L inter culturalité stimule le dialogue, encourage l’échange et développe la solidarité. Nécessité d étudier la culture, la religion, l histoire et la géographie des autres pour vivre l autre comme une richesse et non comme un adversaire ou ennemi
Le savoir réciproque, c est apprendre de l autre
-Rôle du système d’éducation et de formation
-Le rôle du savoir
La complexité du monde moderne est un pb clé de la pensée et de la connaissance. Elle est le grand défi auquel est confrontée notre humanité et doit être simplifiée. La science +la connaissance + l’éthique sont devenues le vecteur clé de tout changement et particulièrement dans les rapports inter-collectivités et interrelations. Nécessité de repenser la connaissance pour humaniser et former les peuples et les jeunes pour les rapprocher. La lutte contre la radicalisation, la haine, l intolérance, le rejet, le racisme …..doit passer par la
Trois types de rationalités a développer
Une rationalité théorique
Une rationalité juste
Une rationalité citrique
Une rationalité autocritique
Changer les paradigmes pédagogiques
Au niveau cognitif
Au niveau affectif
Au niveau spirituel
– La valorisation de l’université dans la fabrication du commun
Une réussite mondiale et rôle décisif dans le dev et l intégration. Malheureusement on ne sait ps comment le faire ni comment la transformer en un acteur mobilisateur autour des valeurs civilsationnelles communes
Importance dans la fabrique des idées
L universite est le lieu de dev d une politique de l humanité par le dev des sc sociales et humaines
- Enfin l’interdépendance et le polylatéralisme.